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Pour conclure...

 

 

L'art et la pub entretiennent des liens extrêmement étroits, nous pouvons donc affirmer que l'art devient publicité à partir du moment où elle est utilisée pour vendre un concept. On le voit dans l'Art Keting, quand les artistes sont utilisés en tant que publicitaires dans le sens propre du terme, faisant des collaborations avec certaines marques ou en réalisant des affiches ou autres supports, ce qui leur permet finalement de faire leur propre publicité. La publicité peut même parfois détourner l'art, dans le sens où des œuvres connues attirant l’œil du public se trouve parfois incorporé, tout ou partie, dans une publicité.

 

Cela fonctionne aussi dans le sens inverse, en effet, les artistes aussi se jouent des marques. Ils les utilisent comme repères géographiques, temporels, sociaux et elles les aident à s'encrer dans le réalisme, comme avec le Pop Art. Mais on assiste aussi à un mouvement plus contestataire dans le street art : le « culture jamming » qui consiste à ce que les artistes se servent d'une image de marque pour dénoncer un fait ou d'aller modifier des affiches dans le même but.

 

Mais la publicité est-elle une forme d'art à proprement parler ? Pour répondre à cette partie de la problématique, il faut apporter une nuance : l'art est défini différemment selon les époques, lieux et personnes, il prend donc une grande part de subjectivité, car n'est Å“uvre d'art que ce que le public qualifie comme telle. Toutefois, la publicité reste quand même, et de toute façon, dans la catégorie d'art de rue puisqu'elle est la dernière à encore les animer. Dans un contexte de société de consommation elle attire d'autant plus l'attention de l'oeil public.

Nous trouvons aussi une similarité dans le fait que l'art peut être engagé, ce qui est clairement le cas de la publicité qui cherche toujours à vendre son concept, quel qu'il soit. Ce qui peut même virer à la  propagande avec l'exemple de la prévention environnementale.

L'art peut donc être qualifié comme publicité dans certaines circonstances et, inversement, la publicité comme un art.

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