Lors d'une interview pour Konbini, il confie avoir choisi le logo Nike puisque depuis son enfance il porte des modèles Nike, "D'une certaine manière, je paie ma dette et rend homage au Swoosh".

Le journaliste Louis Lepron explique, au sujet de cette oeuvre: "Un portrait équestre où l’on peut admirer, à grand renfort de propagande et de culte de la personnalité, le Premier Consul Napoléon Bonaparte brandir le bras droit alors que son cheval se cabre. Le pont entre Nike, fervent communicant et Napoléon, fervent Empereur communicant, est réalisé".

Selon Davide Bedoni, ce projet n'est pas né pour "parler aux gens" ou pour "dénoncer le consumérisme contemporain de nos sociétés", mais pour souligner un regard, un mouvement, une intention grâce à la localisation équilibrée du Swoosh. L'utilisation de la célèbre virgule n'est pas là pour faire de l'ombre à la peinture, ni pour la dépasser ou la surpasser, explique-t-il.

Cette initiative permet d'attirer un oeil nouveau sur des peintures datées. L'influence de la marque Nike est telle qu'elle hypnotise le public et marque sa mémoire. Sans doute s'agit-il d'un public plus jeune, capté par le "coup de jeune" apporté à certain chef-d'oeuvre.